Manque de données en Afrique : « Pour aider les vivants, nous devons compter les morts »

Une enquête de la BBC a révélé que seuls huit pays du continent disposent de systèmes d’enregistrement des décès adéquats et fonctionnels.

Dans le sillage de l’épidémie d’Ebola et maintenant de Covid-19, avoir une image précise de qui meurt, de quoi et où – est crucial lorsqu’il s’agit d’allouer des ressources et des fonds pour les services vitaux.

Les scientifiques affirment que sans systèmes d’enregistrement des données efficaces, les plus vulnérables souffrent – souvent les femmes et les enfants, car le manque de données empêche de fonder les décisions gouvernementales lorsqu’il s’agit de fournir des éléments de base tels que les soins de santé maternelle et de prévention des maladies.

La BBC a travaillé avec le Centre africain de statistiques de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) en Éthiopie, pour recueillir et analyser les statistiques de mortalité pour 55 pays et territoires africains – créant ainsi l’évaluation la plus récente et la plus complète des systèmes d’enregistrement des décès sur le continent.

Sur les 55 pays et territoires africains étudiés par la BBC, seuls huit – l’Égypte, l’Afrique du Sud et la Tunisie, l’Algérie et les îles du Cap-Vert, Sao Tomé-et-Principe, les Seychelles et Maurice – disposent de systèmes d’enregistrement des décès fonctionnels, obligatoires et universels.

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Source : BBC Afrique

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