Pandémie covid-19 Mauritanie : l’aide aux familles pauvres dans le collimateur des observateurs

Comme pour la première vague du coronavirus le président mauritanien vient d’accorder une aide de 470 millions nouvelle monnaie aux familles pauvres pour faire face à la seconde vague. Une réponse sociale de Ould Ghazouani à cette crise sanitaire inédite qui frappe le pays depuis mars dernier.

 C’est la délégation générale de solidarité et de lutte contre l’exclusion ( TAAZOUR) rattachée à la présidence qui devra mettre en œuvre ce mécanisme de solidarité nationale qui fait l’unanimité des mauritaniens pour sa réponse sociale à la deuxième vague qui apparaît plus meurtrière que la première et risque encore de coûter plus cher à l’Etat et pourrait remettre en cause le plan de relance à peine lancé pour redresser une économie en état de dégradation.

Les observateurs s’interrogent sur la gestion de cette aide de 470 millions nouvelle monnaie aux 210 000 familles pauvres en Mauritanie si l’on sait que plus de la moitié de la population vit en deçà du seuil de pauvreté.

C’est la transparence dans les critères de sélection des ayants-droits qui est pointée du doigt et qui avait fait défaut lors de la première vague. Les critiques portaient sur l’élargissement des critères retenus par la délégation générale de solidarité nationale.

Deuxièmement en désignant un établissement à caractère commercial pour la distribution des montants aux bénéficiaires l’Etat repasse par la case des marchés publics souvent critiqués pour leur opacité.

La Mauritanie a reçu des milliards d’ouguiya de l’UE de la France des pays arabes de la banque mondiale de la BAD et de plusieurs autres partenaires pour la riposte socio-économique de la covid-19. Les mauritaniens veulent savoir où est passé cette manne financière ? Pour éviter des coups durs aux citoyens Ould Ghazouani devra être à la hauteur.