
Deux semaines après la deuxième vague du coronavirus l’armée installe un hôpital de campagne à Nouakchott d’une capacité de 40 lits équipés d’oxygène pour relayer les hôpitaux quasi saturés des malades de la covid-19 qui occupent actuellement plus de 80 pour cent des lits de réanimation.
Une situation très préoccupante à laquelle sont confrontés les soignants depuis le début de la seconde vague du coronavirus à Nouakchott. Le personnel médical fait face à des cas graves de plus en plus. Et faute suffisamment de lits de réanimation les décès augmentent.
De 3 ces infrastructures de base sont passées à 75. Ce qui est peu pour sauver les cas critiques qui occupent aujourd’hui plus de 80 pour cent des lits de réanimation. En dépit d’un léger retard l’armée vient au secours cette semaine pour installer un hôpital de campagne en plein cœur de la capitale pour soulager les hôpitaux quasi-saturés avec 40 lits équipés d’oxygène.
Cette carence dans la prise en charge des cas graves est révélatrice d’un système déficient de santé publique depuis des décennies. L’urgence d’équipements médicaux s’impose pour faire face à une seconde vague meurtrière.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 18 décembre 2020)
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