La Mauritanie continue d’enregistrer une évolution épidémique qui menace les hôpitaux de saturation avec plus 3500 malades sous traitement et une hausse du nombre de décès qui portent le chiffre à 228 depuis le début de la pandémie.
Une deuxième vague plus meurtrière que la première avec des cas de plus en plus critiques dans les hôpitaux où les équipes médicales font des bouchées doubles pour sauver des vies humaines.
Face à cette situation épidémiologique inquiétante les autorités de Nouakchott durcissent les procédures aux voyageurs qui entrent en Mauritanie et qui devront désormais présenter un certificat de test négatif ne dépassant pas 5 jours et délivré par des autorités de laboratoire du pays d’origine. Des mesures préventives pour éviter les cas importés dans un contexte d’accroissement des contaminations surtout dans la capitale épicentre de l’épidémie depuis le début de la pandémie en mars dernier.
Les mauritaniens vont devoir respecter un couvre-feu de 10 heures de temps et éviter la rassemblements les réunions et la prière du vendredi encore au moins jusqu’en janvier 2021 sur fond d’obligation de porter le masque sous peine d’une amende. C’est le prix à payer pour éviter un reconfinement qui serait une catastrophe pour l’économie du pays.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 15 décembre 2020)
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