
L’exploitation de gaz pour le Sénégal et la Mauritanie signataires d’un accord en 2018 était prévue en 2022. Mais à cause de la crise sanitaire provoquée par la pandémie covid-19 Dakar et Nouakchott attendront au moins 2023 avant les premières bouteilles de gaz.
Un report d’une année qui oblige l’opérateur anglais BP à reporter ses dépenses d’investissement de la phase 1 de Tortue 2020 sur la frontière sénégalo-mauritanienne pour le projet d’unité flottante de GNL de plusieurs milliards de dollars.
C’est ce que laisse entendre sa directrice des affaires extérieures à Dakar qui s’exprimait sur la gouvernance des ressources naturelles. Une appréciation qui ne remet pas en cause l’important accord signé entre Dakar et Nouakchott en 2018 et mis à jour en 2019.
La société britannique BP et la société américaine Kosmos Energy qui exploitent ce gisement se sont engagées à minimiser l’impact du coronavirus sur le délai des premières productions de gaz et de pétrole. Sénégalais et mauritaniens attendront 2023 pour les premières bouteilles de gaz et les premiers barils de pétrole.
Les deux pays craignent surtout que la crise sanitaire se prolonge au-delà du premier trimestre de 2021.
En définitive c’est une nouvelle opportunité pour Macky Sall et Ould Ghazouani de préparer les futurs cadres techniques des installations sur le sol de cet important gisement.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 01 décembre 2020)
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