L’abstention est-elle un signe d’indifférence ? Elle est en tout cas la marque de l’instabilité qui prévaut désormais dans le pays. Dans de nombreuses régions, le vote n’a pu avoir lieu et les citoyens n’ont pu exprimer leur choix à cause de l’insécurité.

Depuis l’arrivée au pouvoir du président burkinabé, en 2015, son pays a en effet basculé dans la violence terroriste. Un “lourd fardeau”, rappelle Aujourd’hui au Faso, qui a fait plus de 1 500 morts et 1 million de déplacés.

 

 

Dans les cinq années à venir, il faut une “rupture copernicienne”, intime le titre, qui conclut :

C’est à ce prix que le président parviendra à graver durablement son passage dans le marbre de l’histoire du pays des Hommes intègres.”