“Un coup KO” : le président burkinabé réélu pour un second mandat

Avec 57 % des voix, Roch Marc Christian Kaboré a remporté dès le premier tour un second mandat au Burkina Faso. Une victoire nette, mais de nombreux défis attendent le président burkinabé, alors que le pays a sombré dans la violence terroriste.

Roch Marc Christian Kaboré a réussi son pari. Sur le ring électoral, il l’a emporté en “Un coup KO”, titre Aujourd’hui au Faso, au lendemain de la proclamation des résultats du scrutin du 22 novembre. “Un coup KO”, c’est un succès dès le premier tour, loin devant ses adversaires.

“Une nette victoire” pour le président sortant. Mais il faut la prendre avec “modestie et humilité”, souligne le titre. Le taux de participation ne s’élève qu’à “50,79 %” : Roch Marc Christian Kaboré “est conscient que des citoyens n’ont pas voté pour lui”, une façon de souligner qu’il ne s’agit pas d’une vague d’enthousiasme.

L’abstention est-elle un signe d’indifférence ? Elle est en tout cas la marque de l’instabilité qui prévaut désormais dans le pays. Dans de nombreuses régions, le vote n’a pu avoir lieu et les citoyens n’ont pu exprimer leur choix à cause de l’insécurité.

Depuis l’arrivée au pouvoir du président burkinabé, en 2015, son pays a en effet basculé dans la violence terroriste. Un “lourd fardeau”, rappelle Aujourd’hui au Faso, qui a fait plus de 1 500 morts et 1 million de déplacés.

 

 

Dans les cinq années à venir, il faut une “rupture copernicienne”, intime le titre, qui conclut :

C’est à ce prix que le président parviendra à graver durablement son passage dans le marbre de l’histoire du pays des Hommes intègres.”

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