La visite du président mauritanien dans la cité minière à Zouérate qui abrite les sites d’extraction et de traitement du minerai de fer propulse devant l’actualité les ambitions de la SNIM pour les 6 prochaines années. Le fleuron de l’industrie du pays compte doubler sa production soit 24 millions de tonnes de fer en 2026.
La SNIM qui fournit 30 pour cent du budget de l’Etat n’a pas honoré ses engagements en 2019 pour des raisons de mauvaise gouvernance et de mévente du fer ces 10 dernières années. Ce manque à gagner est un casse-tête pour le président Ould Ghazouani qui doit mener à bien son programme quinquennal et en première ligne un plan de relance économique en réponse à la crise sanitaire provoquée par la pandémie covid-19.
La visite de la cité minière revêt une importance capitale dans la relance des industries extractives. Elle s’inscrit dans une démarche de redynamisation de la SNIM qui fournit 37 pour cent des recettes d’exportation. La Mauritanie a perdu ces deux dernières années la moitié de ses recettes d’exportation. Elle ambitionne de produire 24 millions de tonnes d’ici 2026 c’est-à-dire le double actuellement 12 millions.
Une prévision optimiste qui ne laisse pas indifférent le chef de l’Etat qui promet de ne plus interférer dans la gestion de la société minière comme ses prédécesseurs. Une indépendance qui met les dirigeants devant leurs responsabilités pour atteindre les objectifs d’abord de 2024 avec une production de 18 millions et ensuite 24 millions en 2026. Un record qui fera du fleuron de l’industrie mauritanienne le deuxième producteur africain et le douzième mondial.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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