60 ans de Maradona : Top 10 des buts de Diego Armando Maradona

Iconique, céleste, diabolique… Le fantasque Diego Maradona fête ses 60 ans ce vendredi. En plus de son numéro spécial dédié à El Pibe de Oro, FF a sélectionné dix de ses plus beaux buts. Régalez-vous.

 

1. La main de Dieu
Sans doute l’erreur d’arbitrage la plus symbolique de l’Histoire. Alors qu’il aurait sûrement été exclu aujourd’hui avec l’apparition du VAR, Diego Maradona avait rendu fou les supporters anglais en quarts de finale de la Coupe du monde 1986, le 22 juin, dans le stade Azteca de Mexico, après avoir marqué volontairement avec la main, alors que les deux équipes étaient à 0-0. Après la rencontre, l’Argentin avoue qu’il n’avait pu atteindre le ballon de la tête en raison de la grande taille du portier anglais et avait énormément fait polémique en déclarant : «J’ai marqué un peu avec la tête et un peu avec la main de Dieu».
2. Le but du siècle
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, il n’a fallu que quatre minutes à Maradona pour entrer une nouvelle fois dans la légende du football. Sur l’action suivant son but marqué de la main, l’ex-joueur de Boca Juniors récupère le ballon depuis le rond central, se retourne et accélère sur le côté droit. Lancé dans une foulée incroyable, le numéro 10 efface un troisième adversaire, avant de prendre de vitesse un quatrième Anglais et arrive dans la surface pour dribbler Shilton, le gardien des Three Lions et envoyer le ballon au fond des filets d’une frappe du gauche. Un but que l’on surnomme «le but du siècle»…
3. Un coup-franc magistral contre Boca Juniors
Avant de rejoindre Boca en 1981, El Pibe de Oro évoluait avec Argentinos Juniors, où il s’est révélé. Et dans une rencontre spectaculaire face à son futur club lors du Championnat argentin 1980-81, il a brillé. Buteur lors de l’égalisation sur penalty à 1-1 en début de partie, Maradona, après un coup franc sifflé pour une faute sur lui, se relève et frappe immédiatement près du point de corner, avec l’aide du poteau, avant de filer dans le but. L’Argentin inscrira même un quadruplé durant cette rencontre pour permettre à son club de s’imposer 5-3 face aux Xeneizes.
4. Un lob phénoménal avec le Barça 
Si la période de Diego Maradona au FC Barcelone n’aura pas été une grande réussite, il aura néanmoins été à l’origine de quelques coups d’éclat grâce à son talent unique. En huitièmes de finale de la Coupe des Vainqueurs de Coupes (C2) 1982-83, l’Argentin a inscrit un doublé face à l’Etoile Rouge de Belgrade pour permettre au Barça de s’imposer 4-2. Avec un but mémorable à la clé. Parti depuis la droite, il repique dans l’axe pour effacer un joueur adverse et lâche un lob puissant à l’entrée de la surface qui termine directement dans les filets, laissant le gardien yougoslave impuissant.
5. Un sublime rush en demi-finale de Coupe du monde 1986
La Coupe du monde 1986 fut décidément la compétition d’El Pibe de Oro. Après sa prestation controversée face aux Anglais, Maradona a surpris la Belgique en demi-finale en inscrivant un doublé victorieux. D’abord sur un petit piqué en première intention, puis sur une nouvelle action individuelle d’exception. Servi aux 35 mètres, le joueur du Napoli a tout simplement effacé quatre défenseurs des Diables Rouges pour ensuite tromper le portier belge d’une frappe puissante du pied gauche. Une prestation qui permettra à l’Albiceleste d’aller en finale et de remporter son deuxième sacre mondial contre l’Allemagne de l’Ouest.
6. Son lob à l’aveugle contre la Lazio
De l’instinct, Diego Maradona n’en manquait pas. Et ce 24 février 1985, la Lazio en a fait les frais. Arrivé l’été précédent à Naples, le Pibe de Oro va se signaler en ponctuant sa somptueuse performance d’un but rentré dans la légende. Auteur d’un triplé dans la large victoire des siens (4-0), l’Argentin va faire chavirer le public quand, après le renvoi raté d’un défenseur, il va tromper le portier laziale d’un lob des 30 mètres en déséquilibre. Phénoménal.
7. Un coup franc victorieux face à la Juventus
Du ballon, Diego Maradona en faisait absolument ce qu’il voulait. Bien sûr, les coups de pied arrêtés ne dérogeaient pas à la règle. Et ce, même si le mur adverse n’était pas à distance réglementaire. Le 3 novembre 1985, face à une Juventus en pleine bourre, l’Argentin va battre à lui tout seul la Vieille Dame (1-0). Excellent durant toute la partie, il mystifiait Stefano Tacconi d’un amour de ballon qui passait au dessus d’un mur bien avancé, avant de terminer sa course en lucarne. Par la même occasion, il offrait la première victoire en Championnat de Naples face aux Bianconeri depuis 12 ans.
8. Une merveille de lob contre le Hellas Vérone
A l’image de son but contre la Lazio, Maradona était un véritable maître quand il fallait profiter du mauvais positionnement d’un portier adverse pour le lober. Exécutant le geste à la perfection, l’international argentin l’a une nouvelle fois prouvé face au Hellas Vérone le 20 octobre 1985. Des 45 mètres, le Napolitain remarquait qu’Osvaldo Bagnoli se trouvait loin de sa ligne. Ni une, ni deux, il choisissait de tenter sa chance et trouvait la lucarne du gardien italien. Assurément l’un des plus beaux buts de la carrière d’El Pibe.
9. Une tête qui fait plier le Real en finale de Coupe du Roi
Même si son passage au FC Barcelone restera celui où il a connu bien des soucis, Maradona a également de bons souvenirs en Catalogne. Cette finale de Coupe du Roi 1983 en fait assurément partie. Face au tenant du titre et rival madrilène, E Pibe va livrer un récital qu’il clôtura de la plus belles des manières. A la réception d’un centre venant de la gauche, il plaçait sa tête et trouvait le fond des filets en toute fin de match (2-0). Un but magnifique qui douchait tous les espoirs du Real de recoller au score.
10. Un enchainement somptueux face à Brescia
Un des buts qui reflète au mieux la palette impressionnante de Diego Maradona. Face à Brescia pour l’ouverture de la saison 1986-87 de Serie A, l’Argentin a permis aux siens de l’emporter grâce à un bijou (0-1). Héritant du ballon aux 20 mètres, il contrôlait de la poitrine puis se retournait et passait en revue la défense adverse avant de conclure d’une frappe croisée du gauche. Par cette réalisation, il lançait un exercice qui allait s’avérer historique, Naples décrochant le premier Scudetto de son histoire.
S.Z.

 

 

 

 

Source : France Football

 

 

 

 

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