Royaume-Uni – Ces perroquets malpolis ont dû être éloignés des visiteurs

Les perroquets d’un parc animalier de l’est de l’Angleterre ont commencé à insulter le personnel et les visiteurs. Les oiseaux en riaient de bon cœur.

Les responsables du Lincolnshire Wildlife Park préfèrent en rire. Cinq perroquets récemment adoptés ont dû être mis hors de la vue du public et séparés pour éviter qu’ils n’insultent les promeneurs, rapporte le Lincolnshire Live.

Le parc accueille un sanctuaire de 1 500 perroquets dans le village de Friskney, dans l’est de l’Angleterre. À leur arrivée le 15 août, les cinq nouveaux perroquets – Eric, Jade, Elsie, Tyson et Billy – ont passé une période de quarantaine dans la même salle. Et une fois libérés dans la volière principale, “les oiseaux ont commencé à froisser les oreilles (plus que leurs plumes) avec leur langage peu choisi”, explique avec finesse la BBC.

“Oreilles délicates” s’abstenir

 

Ce n’est pas la première fois qu’un perroquet profère des insultes dans la réserve, mais en avoir cinq “par coïncidence” est une première, s’amuse Steve Nichols, le directeur général du parc, auprès du site d’information locale.

“F***k off” est l’insulte la plus courante, indique-t-il à CNN Travels, précisant se faire qualifier de “fat t***t” à chaque rencontre avec les cinq compères.

Et voilà les grossiers volatiles séparés et éloignés momentanément des “oreilles délicates”, notamment des enfants qui profitent du parc le week-end. L’équipe espère qu’ils apprendront de nouveaux mots au contact d’autres colonies. “Je ne sais pas comment on va se débrouiller s’ils apprennent des grossièretés aux autres et si je me retrouve avec 250 oiseaux en train de proférer des insultes”, redoute Steve Nichols, aussi interrogé par la BBC.

Un sixième perroquet célèbre

Les perroquets gris d’Afrique sont connus pour leur habilité à reproduire les sons et la voix humaine. Selon Steve Nichols, cité par le Lincolnshire Live, c’est ainsi qu’ils ont “appris à jurer et à rire, si bien que lorsque l’un d’eux lance un juron, l’autre se met à rigoler, et en moins de deux on a l’impression de se trouver dans une association d’anciens travailleurs où les gens passent leur temps à lancer des jurons et à rire.”

Début septembre, Chico, un autre perroquet du parc, a fait le tour des réseaux sociaux. La vidéo de sa reprise de If I were a Boy de Beyoncé a atteint 137 000 vues sur la page Facebook du parc.

 

 

 

Source : Courrier international

 

 

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