
La police des crimes économiques et financiers ne lâche pas prise. La troisième convocation cette semaine de l’ex-président Ould Aziz s’apparente à une défiance aux multiples fraudes d’énergie dans toutes ses villas à Nouakchott.
La perquisition de son domicile à Bénichab et son ranch est très significative de l’usage illégal pendant 10 ans de l’ex-président au profit de ses luxueux domiciles et des établissements industriels lui appartenant comme l’usine d’eau minérale de Bénichab, une société de production halieutique à Nouadhibou, une station de pompage et une usine de décorticage de riz qui ont fonctionné très longtemps sans payer les factures d’électricité à la SOMELEC d’ailleurs qui a révélé au grand jour tous ces scandales à la presse.
Quelque jour après sa conférence de presse cette troisième convocation remet les pendules à l’heure. Ould Aziz est rattrapé par l’histoire. Sa stratégie du silence jusqu’ici payante a des limites. C’est une autodéfense ridicule au regard de tous les graves soupçons de gabegie et de corruption qui pèsent sur lui et que ses avocats auront du mal à prouver son innocence.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 02 septembre 2020
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