Mauritanie : la mauvaise gestion des catastrophes naturelles pointée par les observateurs

Un début de semaine cauchemardesque pour 4 régions du pays frappées par de fortes pluies causant la mort d’un jeune à Mabrouk dans le Hodh Chargui ainsi que des dégâts matériels importants dans le Hodh Gharbi, l’Assaba et le Guidimaka.

C’est la gestion des catastrophes naturelles qui est pointée du doigt à la suite des intempéries ce début de semaine. Les habitants de la commune de Djiguéni se sont réveillés les pieds sous l’eau avec une partie de la digue au sud de Bassikounou qui a cédé limitant ainsi les déplacements et les secours. Les sinistrés attendent l’arrivée d’un générateur et d’autres secours.

La commune de Djigueni reste la plus touchée avec un mort dans la localité de Mabrouk. Il s’agit d’un jeune homme tombé dans les eaux pluviales. Dans le Hodh Gharbi les habitants attendent des secours et la réparation de deux ponts. Dans l’Assaba plus d’une dizaine d’habitations dans la commune de Kankossa sont touchées partiellement.  Le puits du village recouvert par les eaux est un danger pour les populations.

Au Guidimaka les villageois de Tachott attendent la réparation du tuyau d’alimentation en eau endommagé par les fortes pluies. Une situation préoccupante pour un début d’ hivernage qui s’annonce difficile malgré les alertes des ONG locales depuis presque un mois.

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

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(Reçu à Kassataya.com le 21  juillet  2020)

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