Covid : où en est la recherche sur la fonction protectrice des masques ?

C’est ce lundi qu’entre en vigueur l’obligation de porter un masque dans tous les lieux publics clos. Initialement annoncée pour le 1er août par Emmanuel Macron, elle a été avancée par le Premier ministre. Mais à l’heure actuelle, qu’est-ce que la science sait (et ignore) de l’utilité des masques ?

Un peu plus de deux mois après le début du déconfinement, le masque va regagner du terrain : après les annonces du président de la République et du Premier ministre la semaine dernière, le décret rendant obligatoire le masque dans les lieux publics clos est attendu pour ce début de semaine : samedi, le ministre de la Santé a annoncé que l’entrée en vigueur de cette obligation était prévue dès ce lundi. Mais où en est la recherche sur l’efficacité protectrice de ces équipements ?

Le masque est un rempart qui n’est pas infranchissable, mais un rempart tout de même : il se porte d’abord pour protéger les autres, pour ne pas transmettre les gouttelettes de salive quand on parle, ou a fortiori quand on tousse ou quand on éternue, dans les endroits clos. Quant à la protection pour soi-même, elle n’est pas totale mais le risque est atténué : le masque chirurgical filtre plus de 90% des particules de 3 microns – c’est 70% pour les masques en tissu.

Protection contre la transmission par aérosol ?

 

Que disent les études sur une protection contre les aérosols ? Plus de 200 scientifiques internationaux ont alerté récemment sur la possible transmission aérienne du virus, l’air ambiant pouvant être contaminé car la particule virale continue de flotter dans l’atmosphère. Une certaine inquiétude s’en est suivie sur ce type de transmission, qui a poussé sans doute en faveur du port du masque. Mais tous les scientifiques n’adhèrent pas, un certain nombre d’entre eux estimant que ce risque-là ne serait pas si important.

Néanmoins, tous s’accordent pour dire qu’il peut y avoir une accumulation de virus dans les espaces fermés : porter un masque constitue donc une protection. A condition, bien sûr, de le porter correctement, c’est-à-dire sur le nez et pas en-dessous, en pinçant bien la barrette rigide qui le maintient en place – d’autant plus que la muqueuse du nez est la principale porte d’entrée du virus.

 

Danielle Messager

 

 

Source : France Inter

 

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