L’agression du président des FPC cette fin de semaine à Nouakchott n’a pas suscité des réactions spontanées de l’opposition dans sa diversité excepté l’UFP. Les observateurs s’interrogent sur ce manque de solidarité à une figure emblématique de l’anti système victime de vandalisme.
Il ne s’agit pas d’un simple fait divers. C’est une agression d’un des leaders de l’opposition mauritanienne. C’est toute la classe politique toutes tendances confondues qui est concernée. En première ligne l’opposition qui semble se murer dans un silence excepté l’UFP solidaire de Samba Thiam. Le premier parti de l’opposition mauritanienne Tawassoul a privilégié une déclaration d’indignation sur l’arrêt de la constitution de la haute cour de justice.
L’interrogation des observateurs est légitime. C’est la solidarité envers un leader de l’opposition victime de vandalisme qui est pointée du doigt. Samba Thiam est agresse chez lui pour ses prises de paroles contre le pouvoir. Ses sorties médiatiques depuis quelques jours dérangent un régime taxe d’apartheid déguisé.Cette intimidation ressemble fort à un règlement de compte politique qui ne date pas d’aujourd’hui.
Au delà de la solidarité c’est l’unité de l’opposition qui revient à l’ordre du jour dans un contexte de crise sanitaire provoquée par la pandémie de covid-19 sur fond de la mal gouvernance du régime de Ould Aziz au cœur de la commission d’enquête parlementaire.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
Suggestion kassataya.com :
CEP Mauritanie : Ould Aziz gagne au poing avant même le premier round de la haute cour de justice
(Reçu à Kassataya.com le 13 juillet 2020)
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