Le sommet du G5 Sahel s’ouvre aujourd’hui à Nouakchott en présence des 5 chefs d’Etat africain, du président français et pour la première fois du premier ministre espagnol. Outre la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 la crise migratoire figurera en bonne place des discussions.
C’est un président français offensif diplomatiquement qui va fouler une nouvelle fois le sol mauritanien pour participer aujourd’hui au sommet du G5 Sahel dans la capitale mauritanienne. Emmanuelle Macron a pris les devants en intégrant la dimension migratoire à ce sommet avec la participation pour la première fois du premier ministre espagnol Pedro Sanchez qui échangera par visioconférence avec les membres de la coalition pour le Sahel dont le président du conseil européen le secrétaire général de l’ONU, la chancelière allemande.
Pandémie oblige. Les participants plancheront sur la coopération pour lutter contre le coronavirus dont les implications sanitaires économiques et sociales grèvent sur les budgets des 5 pays sahéliens confrontés en outre aux attaques meurtrières des Jihadistes notamment au Mali au Burkina et au Niger le nouveau triangle du jihadisme devenu la priorité des chefs d’Etat africain. Le sommet de Nouakchott intervient au moment où les Nations-Unies viennent de proroger d’une année le mandat de la Minusma au Mali dans un contexte de tension marquée par une vive contestation de la gouvernance du président malien IBK. Une déstabilisation politique qui préoccupe Paris et les autres capitales africaines pour la stabilité au sahel.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 30 juin 2020)
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