Près de 300 mauritaniens bloqués à l’étranger sont rentrés cette fin de fin à Nouakchott en provenance de la Tunisie du Maroc et de l’Espagne. D’autres sont attendus prochainement. Pour les observateurs cette opération de rapatriement sous conditions fait planer un risque potentiel de cas de covid-19 après l’auto-confinement.
Au moment où le pays enregistre une courbe exponentielle des cas infectés au coronavirus depuis plus d’une semaine les autorités de Nouakchott ont donné le feu vert pour le rapatriement de leurs ressortissants à l’étranger avec au préalable toutes les précautions de tests.
Le premier contingent de 300 personnes qui viennent de débarquer cette fin de semaine à l’aéroport de Nouakchott en provenance du Maroc de la Tunisie et de l’Espagne sont déclarés négatifs et devront s’auto-confiner pour 14 jours sous la surveillance des autorités sanitaires.
Mais c’est le moment choisi qui fait penser aux observateurs d’un risque réel après ce confinement dans un contexte où la capitale épicentre de l’épidémie fait face quotidiennement à un flux de malades graves. C’est une opération humanitaire à double face et à la fois un aveu d’impuissance des autorités de Nouakchott face à la pression de l’opposition et de l’opinion publique.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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(Reçu à Kassataya le 07 juin 2020)
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