La levée de fermeture de certaines activités commerciales à Nouakchott est considérée par les observateurs comme un déconfinement assez tôt des mesures préventives sans d’autres contraintes de la population pour respecter les mesures barrières pour limiter la propagation du covid-19.
Les autorités de Nouakchott viennent de décider la réouverture des officines d’opticiens, les papeteries, les ateliers de réparations de véhicules, les chantiers de maçonnerie et les boutiques de vente de pièces détachées d’automobiles. L’argument de services utiles aux citoyens est balayé d’un revers de main par les observateurs qui pointent un danger réel de propagation du covid-19. Dans la mesure où ces activités commerciales peuvent générer du monde.
Cette décision de reprise est considérée comme un déconfinement partiel qui risque d’entraver les mesures barrières si elles ne sont pas rendues obligatoires dans ces lieux de commerce.
A regarder de près cette décision est de nature à ouvrir une partie du secteur informel le plus touché par cette crise sanitaire et le moins nanti par le fonds de solidarité nationale. C’est un rattrapage qui risque de coûter plus cher si la santé des populations est mise en danger.
Baisser la garde en ce moment c’est faire courir le risque d’avoir plus de cas positifs même si l’évolution nationale est stationnaire à 3 en attendant les tests médicaux de 1383 personnes confinées.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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(Reçu à Kassataya le 08 avril 2020)
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