Les attitudes humaines face à la pandémie du coronavirus

La montée des égoïsmes nationaux face à la pandémie du coronavirus a atteint un seuil critique. La fermeture des frontières et les replis sur soi avant le confinement total sont les trois principales mesures décrétées un peu partout.

 

Les hommes viennent subitement de découvrir que « Nous devons tous vivre comme des frères si nous nous allons tous mourir comme des idiots » selon cette pertinente sentence de Martin Luther KING.

Nul ne peut, ne pas sentir concerné et interpelé par cette pandémie avec la prise de conscience que chacun de nous à une famille ailleurs sur cette planète. Il convient de noter que ces peurs et ces angoisses certes sont légitimes ont fait naitre des croyances et des affirmations dénouées de tout fondement. En effet, l’ail serait un remède efficace contre le coronavirus et les africains seraient protégés par la chaleur et la couleur de leur peau.

On retrouve les archétypes traditionnels de l’humain face à l’inconnu et à la peur. Il risque de y avoir bientôt une montée des pratiques magico-superstitieuses censées mettre les individus à l’abri de ce virus. Il appartient aux pouvoirs publics de donner la bonne information à la télévision et dans les radios communautaires et ce dans toutes langues nationales.

L’humain se caractérise par sa résilience face à l’adversité et malgré la persistance des angoisses légitimes, il n y a aucun doute que ce virus sera maitrisé. Il y a cependant lieu d’ici là de suivre les recommandations des personnes habilités à communiquer dans ce de genre situation et de domaine.

Je me suis promené ce matin à Nouakchott et il suffit d’éternuer pour que tout le monde regarde dans ta direction. Cette situation pousse à la stigmatisation des personnes enrhumées alors que cette pandémie doit attitrer notre attention sur notre destin commun.

Il s’agit donc de casser toutes les formes d’indifférence sociale et de mettre en mouvement toutes les formes de d’expressions de la solidarité permettant de lutter contre cette pandémie.

Abdoulaye Doro Sow

Facebook – Le 17 mars 2020

 

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