Des le premier cas avéré de la maladie covid-19 la Mauritanie n’a pas tergiverse en commençant à fermer toutes les écoles au moins pour une semaine.Le Sénégal emboîte le pas mais avec une durée plus longue de 3 semaines pour limiter la propagation qui s’accélère de jour en jour. Face à cette situation le président Ould Ghazouani et le président Macky Sall déclarent la guerre contre le virus.
C’est un tournant pour la Mauritanie et le Sénégal dans la crise provoquée par la pandémie covid-19. Les deux pays sont tellement proches et tellement liés depuis la nuit des temps. Et ce genre de crise sanitaire les rapproche davantage. Et les mesures que chaque pays est obligé d’appliquer pour protéger ses propres populations sont dictées par l’ampleur de la pandémie.
L’accélération de la contagion au Senegal à conduit à Macky Sall d’interdire toutes les manifestations publiques qui n’excluent pas les manifestations religieuses d’autant plus que le principal foyer de la maladie provient de la ville sainte Touba avec 19 contaminés.Aucun rassemblement au moins 30 jours sur l’ensemble du territoire et également les festivités du 4 avril prochain sont annulées.
La Mauritanie a pris les devants dès le premier cas à Nouakchott un australien contaminé. Ould Ghazouani déploie toute une panoplie de mesures en partenariat avec l’Union européenne aux postes frontières terrestres et aériennes pour confiner tous les voyageurs venus surtout des zones endémiques. Tous les vols en provenance de l’étranger sont suspendus dès mardi prochain.
Dans ce contexte de crise sanitaire toutes les écoles sont fermées au moins pour une semaine. De même que les activités culturelles et artistiques sont suspendues. A ce stade de premières mesures surtout pour le Sénégal les observateurs s’interrogent sur une possibilité de deuxième vague qui pourrait toucher plus de zones.
Par ailleurs le confinement des élèves étudiants soulève des mesures d’accompagnement pour tous les enseignants et en particulier les parents salariés confrontés à la garde des enfants.
La guerre contre le virus n’a pas de prix. L’épreuve s’annonce difficile pour les deux chefs d’Etat qui devront s’attendre à des implications à la fois sanitaires économiques et sociales.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya 16 mars 2020)
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