Sommet du G5 Sahel : les principaux points évoqués dans le communiqué final sanctionnant les travaux

Les 5 chefs d’état des pays du Sahel qui se réunissaient ce mardi à Nouakchott ont reconnu l’existence d’une « crise sans précédent » dans la région et ont dénoncé la recrudescence des attaques terroristes au Sahel, saluant cependant les améliorations constatées au niveau de la force commune des pays du Sahel.

Les dirigeants des pays du Sahel ont réaffirmé, dans le communiqué qui a sanctionné leurs travaux, leur attachement à la consolidation de la coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et la poursuite des efforts militaires communs en partageant les renseignements et l’échange de moyens notamment aériens.

Le communiqué final compte 30 points répartis entre deux thèmes celui de la sécurité et celui du développement, approuvés par les 5 chefs d’état, Mohamed O. Cheikh Ghazouani (Mauritanie), Ibrahim Boubacar Keita (Mali), Mouhamedou Issoufou (Niger), Idriss Déby (Tchad) et Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso).

Les chefs d’état ont renouvelé leur demande antérieure au conseil de sécurité de mettre la force commune du G5 Sahel sous l’article 7 de la charte des nations unies et ont salué la signature de l’accord pour un appui technique entre le G5 Sahel, l’union européenne et l’organisation des nations unies destiné à octroyer un appui opérationnel et logistique à la force militaire commune.

Les dirigeants du G5 se sont félicités du niveau de préparation des forces militaires communes et ont appelé les partenaires à honorer leurs engagements financiers annoncés en 2018 à Bruxelles.

Les 5 chefs d’état ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis de la crise libyenne, avant de saluer les efforts déployés par la communauté internationale pour restaurer la paix dans ce pays, rappelant les conséquences dramatiques de la crise libyenne sur la sécurité et la stabilité dans l’espace sahélien.

Les chefs d’état du G5 Sahel, dans leur communiqué final, ont renouvelé la nécessité d’associer l’Afrique à la recherche d’une solution à la crise libyenne, conformément aux décisions du sommet africain qui s’est tenu récemment à Addis Abéba.

Ils ont salué les efforts de l’union africaine dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et ont exprimé leur appui à la tenue d’un sommet extraordinaire de l’union africaine dans les meilleurs délais consacré à la question du terrorisme.

Les dirigeants du G5 Sahel ont encore dit qu’ils avaient pris en compte la déclaration de Nouakchott adoptée par des Imams et érudits venus de différentes régions africaines, une allusion au congrès des oulémas africains qui s’est tenu à Nouakchott et qui a fait la différence entre le terrorisme et la violence aveugle pratiquée par les groupes armés d’un côté et le message dont l’Islam est porteur.

S’agissant de l’axe relatif au développement, les chefs d’état se sont félicités pour les efforts déployés par les partenaires pour concrétiser leurs engagements quant au financement de projets dans le cadre du programme d’investissement prioritaire et le programme de développement d’urgence dans les 5 pays du Sahel.

Ils ont estimé que malgré les efforts déployés pour l’exécution de ces projets, il n’en demeure pas moins qu’elle puisse encore de développer.

Ils ont lancé un appel aux partenaires et aux donateurs pour qu’ils débloquent les financements destinés à la sécurité et le développement.

Ils ont enfin salué la tenue mardi à Nouakchott de la première assemblée générale de l’alliance du Sahel et se sont félicités des résultats obtenus avant d’appeler à accélérer son appui à l’exécution des projets de développement d’urgence pour les pays du Sahel.

 

Source : Saharamedias.net

 

 

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