Le sommet entre la France et les 5 pays du Sahel qui vient de se tenir à Pau aura au moins servi de coup d’accélérateur aux opérations de BARKHANE qui vont pouvoir reprendre dans quelques semaines surtout dans la zone des trois frontières Mali-Burkina-Niger. C’est ce que laisse entendre Paris dont la ministre était en visite cette semaine dans la sous-région.
L’urgence Djihadiste a finalement pris le dessus sur un président français qui ne supportait plus une opinion publique africaine notamment malienne contre sa présence militaire au Sahel. L’envoie de 220 soldats pour renforcer les 4500 de BARKHANE est la meilleure réponse à ce sentiment anti-français au Sahel ou des opérations militaires sont imminentes dans la zone des trois frontières nouveaux territoires du Djihadisme.
Cette offensive militaire s’inscrit dans le cadre d’une volonté politique de Paris en quete d’une nouvelle coalition qui regrouperait les forces speciales européennes Takuba la force conjointe et BARKHANE et éventuellement d’autres forces africaines contre la nébuleuse Grand Sahara.Après Pau le Niger et le Mali et le Tchad semblent avoir tiré les leçons.
Le président nigérien a remanié le commandement de son armée et le président malien prend au sérieux l’occupation de Kidal par l’AZAWAD et son homologue Tchadien vient d’envoyer un bataillon important pour les trois frontières. Macron vient de s’entretenir à Paris avec le président mauritanien qui devra jouer un rôle plus actif sur le terrain.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya 21 janvier 2020)
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