Mauritanie : va-t-on mettre fin à l’orpaillage ?

La ministre mauritanienne de l’environnement et du développement durable, Mme Marième Bekay, a déclaré mercredi que l’orpaillage, qui s’est répandu à grande échelle ces dernières années dans le pays, affecte l’environnement et la santé des populations, ajoutant que le gouvernement travaille sur une étude sur les dangers de la prospection et lui cherche des alternatives.

 

La ministre s’exprimait devant les députés pour répondre à une question orale du député de l’opposition Souvi O. Cheïbany à propos des mesures prises par le gouvernement pour faire face aux défis environnementaux provoqués par l’exploitation des ressources minières.

La ministre, dans sa réponse au député, a dit que les opérations d’orpaillage artisanale et celles qui lui sont liées, constituent une nouveauté pour notre société et qu’elles ont des conséquences néfastes sur l’environnement et la santé des citoyens.

Mme Marième Bekay a réaffirmé que la coupe des arbres opérée lors des opérations de prospection aurifère, « un comportement inacceptable » selon elle.

La ministre a révélé que le ministère entreprend des consultations avec certains secteurs concernés et avec les partenaires « afin d’organiser des campagnes de sensibilisation en direction des citoyens sur les différents dangers que constitue cette pratique.

Elle a ajouté que le ministère se penche actuellement sur une étude relative « aux conséquences négatives de l’exploitation de ce minerais sur les populations de la ville de Chami, une étude qui pourrait dévoiler l’ampleur du danger et entraîner le transfert des ateliers d’exploitation loin de la ville ».

Selon la ministre cette étude prévoit par ailleurs la recherche « d’alternatives saines » à cette activité.

Les discussions entre la ministre et les députés ont été consacrées aux dangers de la prospection gazière et pétrolière dans les eaux mauritaniennes, en plus des pratiques néfastes entreprises par les bateaux de la pêche de fonds et grandement préjudiciables à l’environnement marin et la richesse halieutique.

Source : Saharamedias.net (Le 18 décembre 2019)

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