
Lancement cette semaine du service de traduction des langues nationales à l’assemblée nationale mettant hors jeu la langue française.
Cette décision du président l’assemblée nationale en session parlementaire cette semaine à Nouakchott va dans le sens de combler ainsi un vide et du rétablissement de la justice stipulée par la constitution.Les observateurs ne sont pas indifférents à cette mesure qui renforce l’unité nationale et la cohésion sociale.
Ainsi les députés pourront utiliser à bon escient leur langue maternelle. Un premier pas vers la valorisation des langues nationales au même titre que la langue arabe jusqu’ici dominante dans tous les rouages de l’administration utilisée comme instrument de domination culturelle sur les autres composantes nationales.
Ce nouveau service de traduction simultanée est une première dans l’histoire de l’assemblée nationale mettant ainsi hors jeu la langue française. Ce choix politique relance le débat sur la place du français en Mauritanie.
Les observateurs s’attendent à des polémiques entre les tenants d’une primauté de l’arabe sur toutes les langues et ceux du plurilinguisme qui fait référence à la diversité culturelle.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya 18 décembre 2019)
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