
Coup d’envoi du procès sur le génocide des musulmans Rohingya en Birmanie devant la Cour Internationale de Justice à la Haye. La dirigeante Aung San Suu Kyi devra s’expliquer à partir demain pour défendre son pays.
La plaidoirie sera difficile pour la prix Nobel de la paix aujourd’hui en perte de crédibilité internationale. Critiquée pour son inaction Aung San n’a pas su agir à temps pour éviter les persécutions des minorités musulmanes dans son propre pays. Une tragédie qui continue d’émouvoir le monde entier et de faire l’objet d’une attention particulière de la Oumma et de l’organisation de coopération islamique.
Au nom des états membres la Gambie plaide pour que ce génocide cesse dans les meilleurs délais devant la cour internationale de justice. Les premiers jours de ce procès permettront au moins à la partie birmane de camper le décor du génocide en attendant de s’expliquer sur les raisons de ces persécutions. La Birmanie a toujours nié les crimes.Les observateurs s’attendent à une défense impitoyable et l’éclatement au grand jour de la vérité.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya 10 décembre 2019)
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