Mauritanie, les trésors du banc d’Arguin

Paradis aussi fragile qu’inestimable, le parc national du Banc d’Arguin possède une place à part dans le cœur des voyageurs sahariens. Une destination à retrouver dans notre dernier numéro.

Après l’avoir classé plus de 10 ans en zone rouge, le Quai d’Orsay a décidé d’abaisser le niveau de vigilance dans la région du banc d’Arguin. Une décision bienvenue pour les populations, qui symbolise le retour progressif du tourisme dans cette zone d’exception inscrite au patrimoine mondiale de l’Unesco. Une destination chère aux passionnés de la Mauritanie, avec son immense parc terrestre et maritime de 12 000 km2 où s’ébattent des centaines de milliers d’oiseaux migrateurs. Une réserve créée par le célèbre écrivain amoureux du désert Théodore Monod et l’écologiste Luc Hoffmann, qui se découvre à pied ou en bateau.

Retrouvez ce reportage complet dans notre dernier numéro

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© Marion Liautaud

À faire autour du Banc d’Arguin

 

Sortie en Lanche

Rien de tel qu’une sortie en lanche au départ du village d’Iwik pour découvrir le mode de vie des Imraguens. Le départ qui s’effectue tôt le matin permet de profiter des couleurs du lever du jour. En chemin, il n’est pas rare d’observer des oiseaux ou des dauphins à la surface de l’eau. Lors d’une journée en mer, le repas est pris sur la lanche et le poisson pêché au cours de la journée est grillé au charbon de bois sur un barbecue de fortune.

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© Marion Liautaud

Randonnée de Tessot à Teichot

Entre océan et dunes de sable, une piste longe la côte pour relier le village imraguen de Tessot à celui de Teichot. L’occasion de fouler ce sol recouvert de sédiments qui craquent sous la chaussure de rando. Au loin, des aigrettes à gorge blanche tournoient au-dessus de l’eau translucide tandis que deux lanches rentrent tranquillement à quai pour y décharger la pêche du jour.

Timris

Posté dans l’observatoire du parc national, on découvre la richesse de la faune du banc d’Arguin. Des crabes violonistes cachés dans les vasières que l’on aperçoit à marée basse aux flamants roses qui se bousculent dans le ciel, le spectacle offre un excellent aperçu de l’écosystème du parc. Pour se dégourdir les jambes, une balade le long de l’océan permet d’approfondir ses connaissances et sa perception du lieu.

Comment y aller ?

 

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© Marion Liautaud

 

Depuis la France, deux options permettent de rallier le parc du banc d’Arguin. La première consiste à prendre un avion pour Atar où de nombreuses agences de voyage sont installées. Ces dernières peuvent organiser des départs vers le banc d’Arguin (compter une nuit de bivouac sur le trajet). L’autre option consiste à prendre un vol jusqu’à Nouakchottet à rejoindre le PNBA en voiture. Comptez trois heures de voiture jusqu’au cap Timiris, au sud du parc.

Le droit d’accès au parc s’élève à 1200 UM (30 €) par jour et par personne. Le permis s’achète dans les bureaux du parc de Nouakchott et de Nouad- hibou ou dans les diffé- rents points d’entrée du PNBA. Une fois dans le parc, vous pourrez réser- ver une sortie en lanche pour 23 000 UM (570 €). La réservation doit s’effec- tuer la veille de la sortie. Attention, il n’y a pas de réseau téléphonique à l’intérieur du parc. Plus d’infos sur le site officiel du parc.

Source : Trek Magazine

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