Alors que le ministre de la culture surfe sur la vague des nouvelles réformes sur l’éducation, la culture et l’information et l’environnement devant les participants à la 40ème session de l’Assemblée générale de l’UNESCO à Paris, côté ONG le mouvement citoyen TPMN met à nu le génocide biométrique des enfants noirs mauritaniens.
Deux visages contradictoires en Mauritanie qui n’ont pas laissé indifférents les observateurs. Le premier naturellement officiel conduit par Ould Ghaber nouveau ministre de la culture qui n’a pas raté la 40ème session de l’Assemblée Générale de l’UNESCO cette fin de semaine à Paris pour mettre en avant les nouvelles mesures dans les domaines de l’éducation la culture de l’information et de l’environnement dont l’avènement de deux ministères l’enseignement fondamental et la réforme de l’éducation nationale. Sans oublier un plan quinquennal culturel sur fond de journées nationales et de festivals de l’artisanat. Des efforts sont déployés pour poursuivre la libéralisation de l’audiovisuel et pour protéger les journalistes.
Le deuxième visage est symbolisé par le mouvement citoyen le plus actif en Mauritanie et au-delà TPMN invité dans le cadre de la conférence sur « Eradiquer le fléau des enfants fantômes » et qui connaît bien l’ampleur de ce phénomène dans le pays où les victimes se comptent plus sur les familles des réfugiés rentrés au bercail depuis 2008. Près de 40 pour cent des familles n’ont pas réussi à déclarer leurs enfants à l’état-civil selon l’UNICEF à Nouakchott. TPMN est bien placé pour confirmer ce génocide biométrique dont il a réussi à faire connaître à travers le monde. Les conséquences sont énormes en terme d’apatride et d’exclusion du système éducatif. Un bémol aux nouvelles réformes du gouvernement de Ould Cheikh Sidya.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
Suggestion kassataya.com :
Mauritanie : la CVE en mode nouvelles structures
(Reçu à Kassataya 17 novembre 2019)
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