23 militants et cadres de l’UFP sont montés au créneau cette semaine pour rejeter toutes les sanctions contre 3 militants et les jeunes du parti et également tout congrès et toute action avant que la direction ne revienne sur ses décisions. C’est ce qui ressort de leur déclaration qui vient d’être publiée par la presse nationale et les réseaux sociaux.
C’est un pied de nez aux instances dirigeantes de l’un des principaux partis de l’opposition confronté depuis ces dernières semaines à une grave crise de gouvernance la plus importante depuis sa création. Après le bémol des jeunes qui critiquaient leur mise à l’écart des réunions du parti c’est au tour de 23 cadres et militants de l’Assaba d’enfoncer le clou en rendant une partie de la direction responsable de l’impasse actuelle du parti. Signataires d’une déclaration publiée cette semaine à Nouakchott ils rejettent toutes les sanctions contre les 3 militants et cadres et les jeunes.
Les contestataires accusent la direction de détruire la ligne du parti en abandonnant ses méthodes traditions et principes démocratiques hérités du Mouvement nationale démocratique (MND). Les dissidents avertissent qu’ils ne sont pas prêts à assister à tout congrès et à toute action avant que la direction ne revienne sur ses décisions. Ce nouveau bras de fer imposé par l’aile contestataire affaiblit l’UFP et ne présage pas une bonne sortie de la crise idéologique et au pire compromet la réconciliation entre les deux tendances.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 23 octobre 2019)
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