La députée de l’UFP Kadiata Diallo suspendue pour trois mois persiste et signe son désaccord sur les sanctions du parti ( deux suspensions et une exclusion) et considère que le congrès de décembre prochain est une mascarade.
La 4ème vice-présidente de l’UFP est revenue à la charge une semaine après le couperet du parti qui a frappé trois militants dont elle en première ligne. La députée remonte cette fois-ci au créneau avec 7 autres cadres et dirigeants des fédérations de Nouakchott pour qualifier l’exclusion d’un militant et la suspension de deux autres militants pour trois mois de dérive autoritaire du parti qui remonte à 2013 avec le boycott des élections.
Les arguments ne changent pas sur le fond qui est reproché à la direction du parti de se cacher derrière des mesures disciplinaires au lieu de tirer les leçons de toutes les déroutes du parti depuis cette date. La dernière présidentielle est très significative à cet égard.
Les observateurs sont inquiets de la tournure de cette dissidence qui ne finit pas pour un grand parti d’opposition comme l’UFP. Les mauritaniens ont l’impression que c’est la cheffe de file de la fronde qui mène le bras de fer avec un avantage d’être soutenue par beaucoup de cadres du parti. Jusqu’où mènera -t-elle la barque UFP ? C’est la question au moment où les regards des militants sont tournés vers les préparatifs du prochain congrès décisif pour l’avenir de l’UFP.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 26 septembre 2019)
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