Vidéo. G5 Sahel : la représentativité des femmes dans les structures de défense en question

Quel est le poids des femmes dans les structures de défense du G5 Sahel et comment renforcer leur rôle au sein des armées, gendarmeries, gardes nationales, services de police et des douanes? A Nouakchott, les participants d’un atelier ont examiné ces problématiques. Compte-rendu.

 

Ces thématiques, abordées depuis deux jours au cours d’un atelier, sont débattues dans les locaux du Collège de Défense du G5 Sahel à Nouakchott et prennent fin ce jeudi 5 septembre 2019.

Le G5 Sahel, organisme dédié à la lutte contre le terrorisme, l’insécurité et la coordination des efforts de développement, est composée de 5 pays de la région: le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

Une centaine de membres des forces armées et de sécurité, hommes et femmes, issus de l’ensemble des pays du G5 Sahel, participent à cet atelier.

Dans une allocution prononcée à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, la ministre mauritanienne des Affaires sociales, de l’enfance et de la famille, Nene Oumou Kane, a affirmé que le thème de cet atelier «revêt une grande importance pour les décideurs comme pour les simples citoyens. Selon plusieurs études et estimations, le nombre de pertes civiles dans les conflits actuels affecterait majoritairement les femmes et les enfants. Mais il convient de nuancer notre propos en évitant d’adopter un point de vue étroit ou une position réductrice, en enfermant la femme uniquement dans son statut de victime».


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Il n’en demeure pas moins que «les femmes participent, par leur ingéniosité et leur courage, à la protection de la vie et à la reconstruction de la paix en garantissant par exemple la survie de leur famille dans  les situations de crise et d’affrontements violents. Malgré tout, les violences multiples et endémiques dont elles sont victimes ne sauraient, bien évidemment, être acceptées comme une fatalité» a ajouté cette responsable gouvernementale.

Partant, a poursuivi Nene Oumou Kane, les «efforts [des pays qui composent le G5 Sahel, Ndlr] doivent converger vers la création de mécanismes politiques et institutionnels qui permettent aux femmes de participer davantage au processus de prévention et de résolution des conflits quelles qu’en soient les causes. Cette approche constitue une des modalités susceptibles d’apporter des améliorations s’agissant du statut et de la condition des femmes».


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Pour sa part, Aminata N’Diaye, conseillère régionale auprès du Secrétariat Permanent G5 Sahel, insiste sur l’importance du rôle des femmes dont la présence dans les rangs de la forme armée conjointe augmente considérablement la capacité d’opération de ces forces armées et de sécurité.

Cheikh Sidya

Correspondant à Nouakchott

Source : Le 360.ma (Maroc)

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