A la veille de l’investiture du nouveau président, Ould Aziz déclare son patrimoine à la commission ad hoc de la transparence de la vie publique présidée par le président de la cour suprême comme le stipule la loi de 2007 avant et après une mandature.
Le président sortant vient ainsi de s’acquitter de son devoir en tant que premier magistrat du pays. Mais cette transparence tant attendue par les mauritaniens et les observateurs est passée comme une lettre à la poste sans que personne ne sache le contenu de ce patrimoine. Un mystère entretenu comme toutes les autres déclarations depuis 2009 entre le chef de l’exécutif et le président de la cour suprême le patron de la commission de la transparence de la vie publique.
Les observateurs s’interrogent sur toutes les richesses qu’il a cumulées durant 10 ans de règne. Personne n’est dupe que président des pauvres en 2009 il est devenu président riche en 2019 comme en témoigne d’abord son salaire, le plus gros salaire en Afrique et parmi les meilleurs par rapport à ses homologues occidentaux. Ensuite le président mauritanien est mêlé à plusieurs scandales financiers dont l’affaire « Ghanagate », une affaire de faux dollars impliquant un ressortissant irakien au Ghana au profit du chef de l’Etat mauritanien. Le nouvel aéroport Oumtounsy, des terrains à Nouakchott et la dernière affaire, une résidence secondaire aux Emirats arabes unis. Où est passée la fortune de Ould Aziz ? C’est un vieux film que les mauritaniens viennent de revoir, une parodie de déclaration du patrimoine de Ould Aziz.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 01 août 2019)
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