«Dans quelle partie de l’avion a-t-on le moins de chances de mourir?» Une compagnie aérienne donne une (mauvaise) réponse avant de s’excuser

KLM s’est excusé de ce manque de tact…

Un nouveau jour, une nouvelle entreprise qui s’excuse pour un post sur les réseaux sociaux. Ce 17 juillet, c’est le compte indien de KLM, la compagnie aérienne néerlandaise, qui est revenu en arrière après avoir cru bon de partager un petit #FunFact sur les sièges les plus sûrs en avion.

«Selon une étude de données de Time, le taux de décès est le plus élevé pour les sièges à l’avant et au milieu de l’appareil. Cependant, le taux est marginalement moins élevé pour les sièges dans le dernier tiers de l’appareil.»

Le tout était accompagné des hashtags #TuesdayTrivia et #Facts et d’une photo d’un siège d’avion au-dessus duquel il était écrit : «Les sièges à l’arrière de l’avion sont les plus sûrs.»

USA Today souligne que ce tweet était une réponse à un autre de KLM, qui proposait d’offrir des goodies à ceux qui trouveraient quels sont les sièges les plus sûrs en avion.

Une étude douteuse

 

Forcément, un tweet provenant d’une compagnie aérienne qui semble prendre un peu à la légère le fait que des personnes soient décédées dans un avion n’a pas vraiment fait la joie de Twitter, continue le quotidien américain. Devant les réponses, KLM a finalement préféré tout supprimer, avant de s’excuser.

 

Il faut dire que le timing était également à revoir, explique The Independent, qui rappelle que ce 17 juillet était le cinquième anniversaire du drame du vol 17 de la Malaysia Airlines, abattu au-dessus de l’Ukraine. 298 personnes avaient été tuées.

L’autre problème avec ce tweet, souligne le Washington Post, c’est que cette liste des sièges les plus dangereux (ou des sièges les plus sûrs, c’est selon), publiée par Time en 2015, était loin d’être parfaite, puisqu’elle se basait sur un échantillon plus que limité: 17 crashs d’avion entre 1985 et 2000.

Le quotidien américain a ainsi contacté l’administration américaine en charge de l’aviation, qui indique que «beaucoup de gens ont essayé et échoué à publier une réponse scientifique à cette question». Selon, la FAA, il y a en effet «trop de variables», et le nombre de crashs est trop limité pour que l’on puisse en conclure quoi que ce soit de définitif, statistiquement parlant.

Repéré par Grégor Brandy

Repéré sur The Washington Post, USA Today

Source : Slate

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