
Le New York Times et le reste de la presse américaine indiquent que des frappes punitives auraient été annulées à la dernière minute par le président américain.
“Le président Trump a approuvé des frappes militaires punitives contre l’Iran pour avoir abattu un drone américain de surveillance mais les a annulées jeudi soir, après une journée de montée des tensions”, a rapporté le 20 juin The New York Times.
D’après le journal américain, les responsables militaires et diplomatiques à Washington s’attendaient à des frappes jusqu’au début de la soirée. Donald Trump aurait initialement approuvé des attaques contre une série de cibles iraniennes, telles que des radars et des batteries de missiles.
“L’opération avait débuté et en était aux phases préliminaires quand elle a été annulée, explique au journal un haut responsable américain. Les avions avaient décollé et les navires avaient pris position mais aucun missile n’avait été tiré”, précise le même responsable.
Et le journal d’ajouter :
On ne sait pas si M. Trump a simplement changé d’avis sur les frappes ou si le gouvernement a modifié ses plans pour des raisons logistiques ou stratégiques. On ne sait pas non plus si les attaques pourraient encore être lancées.”
La Maison-Blanche et le Pentagone ont refusé de commenter. “Aucun responsable n’a demandé au New York Times de ne pas publier l’article.”
L’entourage de Trump divisé
Toujours d’après le quotidien newyorkais, les conseillers de Donald Trump étaient divisés sur l’opportunité d’une réponse militaire. Le secrétaire d’État Mike Pompeo, le conseiller à la sécurité nationale John Bolton et la directrice de la CIA Gina Haspel y auraient été favorables, tandis que de hauts responsables du Pentagone mettaient en garde contre le risque d’une escalade mettant en danger les forces américaines dans la région.
Dans la journée de jeudi, le président américain avait donné des signes contradictoires, évoquant d’abord une “très grosse erreur” de l’Iran avant de tempérer au cours d’une rencontre avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau, jugeant “difficile de croire que c’était intentionnel” de la part du régime iranien.
Source : Courrier international
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