L’opposition sent l’échec et c’est déjà l’affolement dans ses rangs

Dans un billet rabâché, publié sur Facebook et auquel notre éperdue opposition nous a habitués, le professeur Lo Gourmo Abdoul un de ses illustres représentants, en perspective de l’élection présidentielle du 22 juin 2019 annonce dans une sorte d’aveu impuissant, l’échec à venir, de son camp.

 

Pour masquer les failles de ce conglomérat bigarré et l’absence en son sein d’un projet politique à soumettre au peuple mauritanien dans ce rendez-vous crucial entre les mauritaniens et leur destin, qui est le choix du futur président de la république, Lô gourmo dans une sorte de profonde désolation, est acculé à la critique gratuite, à l’encontre du président de la République Mohamed Ould Abdel aziz, en dégainant des contrevérités, les unes plus vides que les autres.

Non depuis le lancement de la candidature du très favori Mohamed El Ghazouani, aucun moyen de l’état, ni en biens ni en personnel, n’a été utilisé en dehors de son domaine naturel et de prédilection, ni hier, ni aujourd’hui et moins encore demain. Notre candidat doté d’atouts incalculés et d’une popularité qui frise le plébiscite n’en a point besoin. Tout comme il n’aura besoin d’autres appuis que celui du vote des suffrages des mauritaniens, déjà acquis à une écrasante majorité au regard de la vague d’adhésions ralliant chaque jour sa candidature.

Quant au Président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, nul ne peut lui porter une tache sans se faire ridiculiser, il fut et restera à jamais le président qui a combattu dans toutes ses variantes, la corruption, et le détournement des deniers publics, durant son règne, jusqu’à ériger la morale politique en une règle d’hygiène de la vie publique mauritanienne. S’agissant du jeu de mot trivial « partant-restant », utilisé par lo gourmo pour faire croire que le président de la République veut rester au pouvoir, si telle était vraiment sa volonté, il l’aurait décidé souverainement lors de la réforme constitutionnelle de 2017, en proposant la modification des articles relatifs à la limitation des mandats.

Mais homme de principe et attaché au droit et à la démocratie, il a préféré partir au terme de ses deux mandats, et ce malgré que le peuple réclamait un troisième mandat avec insistance : homme d’honneur qu’il est, il n’a pas besoin de faux semblant. Enfin pour ce qui est de notre système électoral, il ne souffre d’aucune défaillance et répond parfaitement aux standards internationaux. La Ceni qui en est l’orchestre, tout en étant indépendante, est assez représentatif de la classe politique. Et si l’opposition se préoccupait en tant soit peu de sa composition, elle n’avait qu’à s’associer au processus du dernier dialogue qui a défini ses contours.

Plutôt que de chercher à arrêter le terrain en marche, elle n’a plus aucun autre choix que d’enjamber les marches pour y embarquer sinon de rester en rade. J’ajoute que la rengaine de l’opposition était toujours de dire qu’elle ne participerait à aucune élection si les conditions de la transparence ne sont pas réunies. Partant de cela, en ayant pris aujourd’hui la décision de participer à l’élection présidentielle du 22 juin 2019, comme elle l’avait fait lors des dernières élections municipales et législatives de 2018, la grande famille de l’opposition mauritanienne adhère à l’expertise de notre Ceni en matière d’organisation d’élections régulières et d’offre de transparence à tous les niveaux du processus.

Dans ces circonstances, seul le meilleur gagnera. Chao ou Hold up électoral ce n’est là qu’un prétexte pour mauvais perdant.

 

 

DIAWARA Issa Manséga

 

 

 

 

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