Tariq Ramadan dépose plainte contre ses trois accusatrices

Ces plaintes ont été déposées contre Henda Ayari, Mounia Rabbouj et « Christelle ». Deux d’entre elles l’accusent de viol.

JUSTICE – Selon une information de RTL ce mercredi 27 février, Tariq Ramadan a déposé trois séries de plaintes pour « dénonciation calomnieuse » et « dénonciation d’une infraction imaginaire » contre ses trois accusatrices françaises, Henda Ayari, Mounia Rabbouj et « Christelle » (nom d’emprunt).

Ces plaintes, déposées le 22 février, l’ont été à Montpellier, Rouen et Lille, villes de résidence de ses accusatrices.

Par ailleurs, Tariq Ramadan a publié mercredi un communiqué sur ses réseaux sociaux, dans lequel il confirme le dépôt de ces trois plaintes. « Sur la base des faits et des conclusions de la brigade criminelle, qui remet explicitement en cause la version des plaignantes, il est l’heure pour les juges de prendre les seules décisions qui s’imposent loin des pressions politiques et médiatiques », écrit-il notamment dans son texte.

Neuf mois en détention provisoire

Tariq Ramadan est accusé de deux viols, qu’il conteste fermement: le 9 octobre 2009 à Lyon par une femme surnommée « Christelle » dans les médias, et au printemps 2012 à Paris par une ancienne salafiste devenue militante laïque, Henda Ayari.

Mis en examen le 2 février 2018, Tariq Ramadan a passé neuf mois en détention provisoire, jusqu’à mi-novembre.

Quelques semaines plus tôt, lors d’une spectaculaire volte-face, le prédicateur suisse de 56 ans avait admis une relation sexuelle avec chacune d’elles, consentie selon lui, après des mois de dénégations. Il avait été poussé à ce changement de stratégie par des SMS exhumés d’un ancien téléphone de « Christelle », alors qu’il ne reconnaissait jusqu’alors qu’un « jeu de séduction » à distance.

La cour d’appel de Paris prévoit de se donner un peu moins de deux mois pour délibérer. Elle rendra sa décision le 14 mars.

Mounia Rabbouj avait elle accusé Tariq Ramadan de neuf viols entre 2013 et 2014 dans plusieurs villes européennes, avant de se rétracter le 12 décembre 2018 devant les juges: « C’était une relation consentie mais pas voulue ». Le juge d’instruction n’avait alors pas ordonné de poursuites dans cette affaire.

Rédaction du HuffPost avec AFP

Source : HuffPost

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