Après avoir pointé le nouvel impact des réseaux sociaux sur le décloisonnement des informations en particulier sur les massacres d’Inal des 28 soldats noirs en 90, le porte-parole de l’UFP poursuit sa série de contribution sur la question nationale autrement dit la difficile cohabitation entre les différentes composantes du pays.
Pour Lô Gormo beaucoup de ses compatriotes arabo-berbères commencent à prendre au sérieux cette page sombre de l’histoire du pays. Une étape importante pour changer leur regard sur les exactions commises par l’armée contre les noirs. Face à cette évolution positive sur la cohabitation, le juriste plaide pour une réconciliation authentique dans le cadre d’un débat national qui devra déboucher ipso facto sur une commission nationale de vérité et de justice. C’est la seule façon d’amener tous les mauritaniens autour d’une même table. Mais cela suppose d’abord une volonté politique des dirigeants pour arriver à ce consensus. Il s’agira pour les observateurs d’une large concertation avec tous les acteurs du pays civils et militaires et religieuses. Le porte-parole de l’UFP regrette bien les journées de concertation de 2006 qui n’ont malheureusement pas abouties faute de suivi. C’est un nouveau défi qu’il lance dans son camp et pour briser ce long silence du pouvoir depuis maintenant près de 28 ans après les massacres d’Inal des 28 soldats noirs.
(Reçu à Kassataya le 04 décembre 2018)
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