
L’inauguration cette fin de semaine du vaste réseau d’assainissement de la capitale par le président mauritanien est sans doute le début de la fin du calvaire des Nouakchottois confrontés depuis 58 ans aux catastrophes des inondations. Un soulagement grâce à l’aide chinoise qui a coûté tout de même aux contribuables 15 milliards de la nouvelle monnaie d’Ouguiya.
Mais les mauritaniens attendront fin 2020 la fin des travaux pour être sûrs que leur rêve est devenu une réalité. A cette date ils auront attendu 60 ans avant d’avoir le premier réseau du genre dans la capitale qui s’agrandit d’année en année et compte aujourd’hui plus d’un tiers de la population estimée à près de 4 millions d’habitants. Ce joyau symbole de l’amitié entre la Chine et la Mauritanie permettra de collecter les eaux stagnantes dans les basses terres et les principaux axes des quartiers de la nouvelle région de Nouakchott.
Dans plus d’une année plus d’embouteillages, plus de pannes de voitures et plus d’eaux stagnantes encore moins une capitale au ralenti et très sale. C’est toute la nouvelle région de Nouakchott qui va profiter de ce nouvel outil d’assainissement pour faire face au pire des situations à venir. Ainsi les autorités compétentes de ce nouveau service pourront venir à bout à moins de 5 heures des pluviométries de 50 mm. Avec une capacité de pompage de 225 000 mètre cube par jour les Nouakchottois pourront tranquillement dormir après des pluies diluviennes.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 03 décembre 2018)
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