JOUR DE GLOIRE

Le 18 novembre 2018 à 18h52 minutes la MAU-RI-TA-NIE plonge dans l’ histoire du foot africain en se qualifiant au concert des grandes nations de la CAN 2019 organisée par le CAMEROUN. Cette qualification souhaitée, voulue et attendue par tout un peuple, même les plus profanes en matière de sport, s’est réalisée dans la douleur.

Dans la douleur car les Botswanais qui n’avaient rien à gagner avaient décidé de faire souffrir. En effet, l’entame de match fut difficile pour ne pas dire catastrophique pour les protégés de MARTINS. Après la victoire de l’ANGOLA sur le BURKINA, l’ouverture du score par le BOTSWANA dès la 3ème minute de jeu accroît la pression sur les épaules de nos mourabitounes. BESSAM capitaine d’un soir prend le jeu à son compte et montre la voie à suivre pour inverser la situation. Mais nos garçons vont confondre vitesse et précipitation avant d’ arracher une égalisation ô combien méritée par l’intermédiaire de ISMAÏL DIAKITE.


Les deux équipes vont rejoindre les vestiaires sur ce score de parité de un but partout.


De retour des vestiaires, les Botswanais continuent à faire de la résistance rendant la tâche de plus en plus ardue. Ils sont aidés en cela par des joueurs, comme HACEN EL IDE, Khassa, moins brillants qu’à l’accoutumée, la blessure de SALY SARR, la baisse de régime de BESSAM. Mais l’entrée de Guideley va stabiliser le jeu, accentuer la pression, la domination et relancer la machine sans pour autant permettre de trouver l’ouverture.


Face à cette domination stérile, le public venu en masse décide de passer de simples spectateurs à supporteurs. Tous les spectateurs brandissent les téléphones aux flashs allumés pour éclairer un chemin sombre que ISMAÏL DIAKITE encore lui empruntera pour dynamiter les Botswanais à la 83ème minutes. Ce but n’eut-il pas été marqué, je n’ose pas imaginer, ni écrire ce qui se serait passé.


Ce fut alors la libération, l’extase. Je vous laisse imaginer l’effervescence qui suivit le coup de sifflet final de l’arbitre.


Félicitations aux joueurs, aux staffs technique et médical, aux encadreurs administratifs, aux organisateurs, aux arbitres, aux club et aux supporteurs qui ont contribué de prêt ou de loin à ce brillant succès.


Je profite de la présence des politiques parmi nous et à leur tête son excellence le Président de la république pour lancer un appel solennel afin que cette flamme ne s’éteignent plus. Il ne faut pas que les performances de l’équipe nationale soit l’ arbre qui cache la forêt. Pour cela, il faut un intérêt particulier pour les clubs auxquels il faut accorder des subventions financières inexistantes. 95% des joueurs qui font notre satisfaction aujourd’hui sont issus de nos clubs.


FE-LI-CI-TA-TIONS PAR-TI-CU-LIE-RES à l’artisan de ce véritable succès AH-MED YAH-YA MONSIEUR LE PRE-SI-DENT de la FFRIM .


ALLEZ LES MOURABITOUNES. VIVE LA MAURITANIE QUI GAGNE.

 

 

 

Moussa SECK

Facebook – Le 19 novembre 2018

 

 

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