Le processus électoral mauritanien est un des plus performants dans la région voire dans le monde. C’est la réponse du nouveau porte-parole du gouvernement à l’opposition qui avait demandé sa révision. Ould Maham tient responsable l’opposition à son refus de participer à ce processus tout en l’accusant de faillite politique.
C’est clair. C’est une fin de non –recevoir à l’opposition démocratique qui doit comprendre qu’elle se heurte à mur. Le nouveau porte-parole du gouvernement n’a pas attendu longtemps pour clarifier la position du gouvernement. Un premier signal que le pouvoir ne lâchera rien et qu’il est prêt à en découdre avec tous ses opposants. Le FNDU est averti. Il n’y aura pas de changement du processus électoral que Ould Maham considère comme l’un des plus performants en Afrique voire le monde malgré les irrégularités et fraudes massives qui ont entaché les dernières élections.
L’opposition devra se contenter d’en discuter avec ses partenaires politiques. Le choix est clair pour l’opposition. Risquer le chaos dans le cadre d’une confrontation avec le pouvoir pour la tenue d’un scrutin présidentiel honnête sous la supervision d’une structure indépendante électorale ou maintien du statu quo avec la CENI actuelle et le conseil constitutionnel en place. La deuxième voie c’est le boycott qu’il faudra éviter à tout prix de peur de disparaître pour longtemps sur l’échiquier politique. Face à un régime autoritaire il y a peu d’espoir de renouer avec le dialogue. A l’opposition d’en tirer toutes les conclusions.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 02 novembre 2018)
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