Le conseil régional de Nouakchott vient d’enregistrer sa première séance entachée d’irrégularités pour l’élection de ses vice-présidents. Un bulletin non valide d’un conseiller a été comblé par le ministre de l’intérieur qui supervisait les travaux. Cette intervention du pouvoir a provoqué un tollé général de l’opposition qui s’est retiré de la séance.
L’UPR le parti de la majorité qui avait difficilement gagné la plus grande région du pays vient d’achever ses coups fourrés politiques en s’adjugeant les 5 vice-présidents du conseil régional de Nouakchott. Cette hégémonie est rendue possible grâce à l’intervention du ministre de l’intérieur qui a validé un bulletin non valide d’un conseiller. Une procédure qui empêche ainsi au premier parti de l’opposition une vice-présidence avec pourtant ses 18 conseillers. Pour les observateurs c’est une magouille politique qui traduit la réalité d’un état qui bafoue perpétuellement les règles élémentaires de la démocratie. En se retirant de la séance l’opposition entend contester contre cette irrégularité qui appelle un recours juridique pour annuler ce dernier vote à caractère frauduleux. Ces premiers couacs dans l’élection des vice-présidents sont des signe avant-coureurs d’un état UPR en marche dans tous les domaines.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya le 15 octobre 2018)
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