Mauritanie : Admis au parlement depuis la liste nationale

Après le dépouillement de plus de 80% des voix, la configuration du prochain parlement commence quelque peu à se dessiner.

Des personnalités importantes du paysage politique vont faire leur entrée dans l’hémicycle qui devra connaître, lors de cette législature de chaudes empoignades.

Les premiers qualifiés à l’issue du scrutin viennent de différents horizons, des hommes  politiques, des militants des droits de l’homme, des jeunes activistes, des poètes, des penseurs, en plus d’autres personnalités objet de controverses et qui ont crée l’évènement.

L’union pour la république a d’ores et déjà obtenu trois sièges au parlement, Hamadi O. Meïmou, ancien ministre des affaires étrangères, Oumoukelthoum mint El Yessa conserve son poste de députée.

L’attention elle est portée sur l’entrée au parlement du jeune activiste politique, Mohamed O. Tourad, qui avait attiré l’attention, lors du dialogue politique, en demandant à ce que la Mauritanie soit transformée en un royaume à la tête duquel doit être porté et couronné Mohamed O. Abdel Aziz.

Le parti Tewassoul a d’ores et déjà obtenu deux sièges, Souvi O. Cheïbani et Cheikhani O. Beïba, alors que l’entrée de Saadani mint Mohamed M’Khaitour au parlement est encore suspendue à la fin du dépouillement, elle dont le cas a suscité des interrogations quand elle avait été décalée à la 3ème place sur la liste de son parti.

La vedette de cette élection sera, sans aucun doute, Biram O. Dah O. Abeid qui quittera la détention vers la chambre parlementaire, consacrant du coup son image de militant des droits de l’homme, victime de l’injustice de la part des autorités mais soutenu par le peuple.

Il siègera pour le compte du parti Sawab, aux côtés de Messaoud O. Boulkheir, président de l’APP, élu pour une quatrième législature, ce qui fait de lui le plus ancien parlementaire en Mauritanie, lui qui a assisté, de l’intérieur de la chambre à deux coups d’état et trois élections présidentielles et connu vu défiler quatre présidents.

Mohamed O. Maouloud, président de l’UFP, qui s’est engagé en politique depuis les premières années de l’indépendance, va faire son entrée au parlement pour la première fois, portant le flambeau de ce parti qui a fait les frais de son boycott des dernières élections, en perdant une partie de son électorat.

Le rassemblement des forces démocratiques, obtient un premier siège pour son ancien député, Abderrahmane O. Minni, absent du dernier parlement, son parti ayant décidé de boycotter les élections législatives.

L’ancien député, Yacoub O. Moine, connu naguère pour ses interventions véhémentes et ses questions particulièrement embarrassantes pour les membres du gouvernement alors député du RFD, consacre son retour au parlement, cette fois en sa qualité de président du parti qu’il a fondé, l’alliance nationale démocratique.

Au sein de la majorité l’union pour la démocratie et l’unité obtient déjà deux sièges, pour son père spirituel, Ousmane Sangott et sa présidente Naha mint Hamdi O. Mouknass.

Le parti Al Karama a porté son président, Sidi Mohamed O. Bouh vers le parlement, un homme d’affaires considéré proche du président O. Abdel Aziz et qui a échappé à son ire contre les candidatures à l’extérieur du parti au pouvoir.

L’inquiétude s’accroit au fur et à mesure que le nombre de places encore vacantes se rétrécit, ce serait le cas pour l’ancien premier ministre et président du parti Adil, Yahya O. Ahmed El Waghef et le président du parti AJD/mr Ibrahima Mokhtar Sar.

Une situation meilleure pour El Wedia O. T’vaga, candidat du parti Choura pour le développement et Hamadi Khattari Hamadi, candidat du parti unioniste pour la construction de la Mauritanie et Mohamed Mhamoud El Gharrachi, candidat du parti du mouvement des jeunes pour la nation.

Source : Saharamedias

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