A 48 heures des élections l’interdiction du meeting de l’Alternance démocratique pour le conseil régional de la capitale par les autorités de Nouakchott, l’injonction de Ould Aziz d’interdire l’IRA et des partis afro-mauritaniens sans les nommer au prochain parlement et l’appel au peuple mauritanien à la résistance du milliardaire mauritanien exilé au Maroc Bouamatou viennent clôturer la fin de campagne des 105 partis en compétition.
C’est l’appel à la résistance du peuple mauritanien du milliardaire mauritanien exilé au Maroc Bouamatou dont les comptes bancaires viennent d’être saisis qui vient s’inviter au débat à 48 heures de la fin de la campagne. Un moment bien choisi par le cousin de Ould Aziz pour apporter son soutien à l’opposition mauritanienne et se positionner comme un opposant à l’extérieur dont l’ambition est de contribuer à mettre en place un régime démocratique et égalitaire.
Cette première sortie médiatique de Bouamatou est une réponse à la bergère. Des propos durs et une diatribe contre l’autoritarisme d’un ancien putschiste qui veut un troisième mandat qui lui est interdit. Il appelle de tous ses vœux à un sursaut national et une désobéissance civique pour faire tomber le régime. Cette guerre à distance des deux puissantes personnalités de même clan vient perturber une fin de campagne marquée par d’autres tensions avec l’interdiction du meeting de l’Alternance démocratique pour les régionales de Nouakchott. Une décision des autorités de la capitale anti démocratique et vient encore une fois ternir l’image de Ould Aziz qui ne cache plus ses vieilles recettes dérivées du pouvoir militaire. C’est dans ce sens qu’il signe et persiste un futur parlement sans les extrêmistes de l’IRA et des partis afro-mauritaniens sans les nommer. Des intentions qui interrogent les observateurs qui ne sont pas dupes que la Mauritanie se dirige vers un troisième quinquennat de Ould Aziz.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 30 août 2018)
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