Elections Mauritanie : l’UPR favori sur fond d’une opposition en embuscade

105 partis en compétition pour les législatives, municipales et régionales du 1er septembre prochain pour plus de 1 300 000 électeurs par rapport à une population qui avoisine les 4 millions d’habitants. Des chiffres qui traduisent tous les enjeux de ces triples élections en Mauritanie. Un véritable casse-tête pour les petits partis en quête de reconnaissance face à des mastodontes comme l’UPR, le parti de la majorité et l’Alliance électorale démocratique qui regroupe le FNDU avec 11 partis et sa coalition de 7 partis renforcée par des forces patriotiques comme l’AJD-MR et le MPR.

 

La pléthore de partis candidats aux élections les plus importantes en Mauritanie est un inconvénient pour les petits partis qui n’ont pas une bonne assise populaire à plus forte raison les moyens de conduire leur liste. Contrairement aux grands partis traditionnels, véritables machines électorales. Parmi eux l’UPR, le parti de la majorité qui dispose de tous les moyens de l’Etat humains et matériels pour faire campagne dont l’ouverture officielle est prévue le 15 août prochain. L’Alliance électorale démocratique est en embuscade avec le FNDU qui regroupe 11 partis dont les chefs de file l’UFP de Ould Maouloud et Tawassoul de Ould Mansour et une coalition de 7 partis. Le RFD de Ould Daddah fait cavalier seul. Deux forces patriotiques hors système clôturent la marche. Il s’agit de l’AJD-MR de Ibrahima Sarr soutenu par les FPC de Samba Thiam et du MPR de Kane Hamidou Baba qui peuvent tirer leur épingle du jeu notamment dans la vallée et les périphéries de la capitale. Pour les observateurs si l’UPR part favori parce qu’il a verrouillé le système électoral avec une CENI incompétente et un RAVEL qui a accouché d’un fichier électoral fictif estimé à plus d’un million deux cent mille inscrits, il n’en demeure pas moins que l’opposition a toutes les chances au moins d’avoir des députés des maires et des conseillers régionaux à défaut de présidents de régions. Nouakchott et Dakhlet-Nouadhibou étant plus convoitées par les têtes de listes des partis. Le parti ou les coalitions vainqueur prendra ou prendront une avance sur les présidentielles de 2019.

Bakala KANE

(Reçu à Kassataya le 07 août 2018)

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