Le REJ a refusé des «offres alléchantes» pour investir des mécontents d’autres partis politiques …

Le Rassemblement pour l’égalité et la justice (REJ), membre des forces des partis de la majorité démocratique a décliné des propositions de certains mécontents de l’UPR, et d’autres partis, venus chercher, contre des offres alléchantes, à se faire investir sous les couleurs de leur parti. C’est ce qu’a laissé entendre au reporter du Calame, le président du REJ, Sidi Mohamed Dieng. « Notre parti œuvre pour le changement de la pratique politique, pour le bien-être partagé des citoyens, il ne peut, par  conséquent, accepter au sein de ses rangs, des personnes qui ne cherchent qu’à se servir alors le REJ, lui, n’ambitionne que servir le peuple, ou des gens mêlés à des détournements des deniers publics», explique M.Dieng, à l’endroit des acheteurs d’investitures ; nous ne pouvons pas, pour des raisons mercantiles préférer à des militants fidèles à nos principes et assidus dans nos manifestations des commerçants de la politique, nous ne comptons que sur nos très maigres moyens et sur notre offre politique, martèle le président du REJ qui va diriger la liste nationale de son parti. La liste régionale sera, elle, pilotée par Sow Abdoulaye Alioune, connu pour son activisme politique et celle des femmes par Oumou El Mouminine El Moctar Fandiougouma. A la mairie de Sebkha, le REJ a jeté dans la course Oumar Dieng, un cadre de ce bourg. Environ une cinquantaine de listes défendront les couleurs du parti.

Pour M. Sow, en élisant les candidats du REJ, les mauritaniens disposeront, dans les représentations démocratiques, des défenseurs des sans voix, des artisans de l’unité nationale que nombre d’acteurs politiques et de la société civile vantent sans conviction.

Pour les prochaines compétitions, le REJ a aligné 6 listes pour les municipales, dans les Moughataa de Ryad, Sebkha, Dar Naim, Teyaret, Kaédi et Nouadhibou, une liste nationale mixte, une liste des femmes et une liste régionale à Nouakchott, une à Kaédi. Le REJ n’a pas inscrit son combat dans les alliances électorales pour la bonne et simple raison, justifie M. Dieng qu’il ne voit pas de parti au sein de la majorité présidentielle avec lequel le REJ pouvait le faire, nous sommes décidés à aller seuls aux élections et nous assumons notre choix, renseigne, déterminé, le président du REJ.

Par rapport à la CENI, tout en notant sa disponibilité à bien faire, le président Dieng déplore son manque d’autonomie. Au cours de nos discussions avec ses responsables, nous avions réclamé l’ouverture de bureaux de votes à Dakar, au Maroc et au Mali, mais nous avons eu le regret de constater qu’elle a préféré ou qu’on lui a imposé, je ne sais pour raison, des bureaux en Gambie, en Guinée Bisau alors qu’il y a plus de mauritaniens dans les premiers pays que dans ceux retenus.

Autre requête que nous avons faite, l’audit des partis politiques avant la réception de leurs dossiers parce qu’il y a comme tout le monde le sait des partis politiques qui sont financés par l’argent venu de Qatar ou d‘autres pétrodollars du golfe, ce qui n’est pas acceptable.

Enfin, pour régler le problème de temps que prendront les opérations de vote, nous avions émis le souhait de voir la CENI adopter le vote unique, on y gagnerait beaucoup, en termes de temps et en termes de sous. Nous avions souhaité que la CENI soit mise en place, six mois avant les élections. Hélas, on court de gros risques d’organisation, avertit le premier responsable du REJ.

 

 

Source : Le Calame

 

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