Deuxième enseignement, selon Thiel, il existe une typologie des râleurs : le râleur qui cherche avant tout à se ménager en demandant aux autres d’assumer ses tâches ; celui qui implose intérieurement et pour qui râler est un exutoire ; le râleur de solidarité, qui aime partager ses expériences avec d’autres ; le râleur qui cherche tout simplement l’attention ; et enfin le râleur habituel, celui qui râle… toujours. Dans tous les scénarios, il reste difficile de se soustraire au mouvement, explique Thiel : “Si vous cherchez à nuire à votre popularité, refusez le lamento ambiant. Râler ensemble éveille la solidarité. Celui qui ne participe pas se retrouve vite marginalisé.”