France : la diaspora marche contre l’épuration des Peuls au Mali

La diaspora africaine sera dans la rue le 4 Août prochain à l’appel de Kisal en partenariat avec les associations africaines et de culture peule et ONG des droits de l’homme en France. Les manifestants entendent protester contre les violences subies par les peuls ces dernières années au Mali notamment au centre du pays.L’occasion pour la diaspora d’interpeller la France au titre de son son occupation sur le sol malien et de son appui au G5 Sahel, la communauté internationale pour la protection des civils et les autorités de Bamako pour la justice pour toutes les victimes des exactions.

 

L’observatoire Kisal est un lanceur d’alerte en matière de violation des droits de l’homme sur le continent africain.L’initiative d’une grande marche à Paris le 4 Août prochain contre l’épuration des Peuls au Mali en partenariat avec d’autres associations africaines de culture peule et ONG de droits de l’homme en France est un début de mobilisation pour sensibiliser la communauté internationale sur les nombreuses exactions ces dernières années contre les femmes et enfants peuls au centre du Mali.Le choix du Mur de la paix comme point de départ et l’Esplanade des Invalides comme point de rassemblement est très significatif au plan symbole de la cohésion et du vivre-ensemble.

C’est aussi un signal que les manifestants veulent envoyer à la France pour qu’elle condamne ces atrocités et surtout pour qu’elle intervienne au centre du Mali au titre de puissance militaire d’occupation et d’appui aux Forces militaires du G5 Sahel.Il s’agit dans l’esprit des organisateurs d’éviter à la France que le spectre du génocide des Tutsis du Rwanda plane à nouveau sur l’Elysée.Les marcheurs entendent également interpeller les autorités de Bamako pour qu’elle rétablisse le droit dans cette partie oubliée par la république.Une pétition est lancée pour exhorter le gouvernement malien et la Minusma à prendre des mesures de protection, de réparation et de sanctions contre les coupables.

Bakala KANE

(Reçu à Kassataya le 31 juillet 2018)

 

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