Au lendemain de son soutien à l’AJD-MR pour les élections du 1er septembre prochain, le président des FPC s’interroge à nouveau sur la fracture grandissante d’année en année entre les communautés nationales qui résulte de la politique discriminatoire et des dérives du régime de Ould Aziz.Samba Thiam revient sur les fondamentaux du vivre -ensemble pour sauver le pays de la division et de la méconnaissance entre les composantes arabo-berbères et négro-africaines.
A chacune de ses sorties médiatiques le président des FPC étonne de par sa clairvoyance et son sens critique sur la question nationale en particulier la cohabitation écornée depuis 1960 par les différents locataires du palais de Nouakchott.Samba Thiam revient cette semaine sur l’épineuse question sur l’unité nationale et s’interroge sur la fracture grandissante de jour en jour entre les communautés nationales.Une fuite en avant du régime de Ould Aziz depuis 2009 qui s’inscrit dans le cadre d’une politique de répression contre la composante négro-africaine et Hratine. En tournant le dos volontairement à la réconciliation nationale le pouvoir a porté atteinte au vivre-ensemble.Les quelques exemples choisis par le chef historique des FPC ex-Flam qui portent sur des expériences réussies dans 3 pays du Maghreb.
Le Maroc et l’Algérie qui ont introduit l’enseignement du berbère dans le système éducatif permettant ainsi l’épanouissement de la majorité des populations.Et enfin la Tunisie en voie de repenser son identité arabe alors qu’en Mauritanie les autorités forcent à l’assimilation de la composante non arabe et refusent de reconnaître les langues nationales au même titre que l’arabe. Cette vision de la cohabitation qui ne date pas d’aujourd’hui est un obstacle à l’unité nationale et à la cohésion sociale.Et Samba Thiam de s’interroger sur le silence de l’élite arabo-berbère sur le mieux vivre-ensemble dont les fondamentaux résident dans le respect et la diversité culturelle.C’est clair c’est la seule voie pour préserver la paix et l’unité nationale.
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 30 juillet 2018)
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