Le président des FPC reprend langue avec les médias après une semaine du sommet africain à Nouakchott le 2 juillet dernier. Samba Thiam revient sur le désordre et l’anarchie dans tous les secteurs de la capitale avant de pointer l’immobilisme des pouvoirs publics et des collectivités locales.
C’est le chef historique des FPC ex-FLAM qui monte au créneau ce début de semaine pour jeter un regard citoyen sur l’après sommet africain à Nouakchott le 2 juillet dernier.Grand est l’étonnement de Samba Thiam qui pointe le retour de l’anarchie dans tous les domaines de l’environnement où les déchets qui avaient disparus avant le sommet refont surface, la ceinture verte abandonnée au pillage en passant par l’occupation illégale de l’espace publique avec les carcasses de voitures qui reprennent leurs droit de cité , des terrains occupés par des spéculateurs et enfin des citoyens qui font leurs lois faute d’intervention de policier.
Les pouvoirs publics ne sont pas en reste avec 3000 dossiers sur des contentieux fonciers qui seraient en souffrance dans les tiroirs du palais de justice selon Samba Thiam qui ne manque pas de souligner la complicité de l’administration centrale sur de faux documents.Et sur un autre plan les Nouakchottois vont devoir s’habituer au manque d’éclairage dans beaucoup d’endroits de la capitale et une circulation difficile avec des feux quasi-inexistants.Ce sont les vieilles habitudes qui reprennent le pas.Une vision qualifiée par le président des FPC de mentalité d’épicier qui conduit le plus souvent à la corruption. Toutes ces anomalies ne justifient pas les 14 milliards dépensés par Ould Aziz pour ce 31ième sommet de l’UA .
Bakala KANE
(Reçu à Kassataya le 09 juillet 2018)
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