Mauritanie : Samba Thiam demande l’expertise africaine du régime de Ould Aziz

La pression médiatique sur Ould Aziz se poursuit sur la scène politique avec l’invitation du président des FPC aux chefs d’Etat africain qui seront présents au 31ème conclave de l’UA à Nouakchott pour qu’ils changent de regard sur la Mauritanie dirigée depuis 2009 par Ould Aziz et devenue un pays dans lequel règne un apartheid déguisé excluant les noirs du système de gouvernance.L’occasion pour Samba Thiam de rappeler les années de braises de son mouvement de 86 à 91 et le nouveau génocide biométrique de 2011.L’ancien prisonnier politique de Oualata demande aux leaders africains de ne pas faire profil bas sur la situation en Mauritanie.Autrement dit condamner le racisme d’Etat.

 

Le président des FPC ne pouvait pas rater cette occasion unique sans doute le dernier sommet africain de Ould Aziz en tant que président mauritanien pour faire pression sur les leaders africains surtout pour un autre regard sur la Mauritanie.Après la couche de l’opposition démocratique sur la mal gouvernance économique et sociale du locataire du palais de Nouakchott Samba Thiam rajoute une couche la moins visible par les étrangers , une Mauritanie dans laquelle sévit un apartheid déguisé où le noir est relégué au second plan et au pire victime du déni d’humanité à travers l’esclavage selon les propres termes du leader afro-mauritanien, ancien prisonnier politique de Oualata rentré au pays après plus de 27 ans d’exil aux Etats-Unis.

Le chef historique des FPC profite de l’occasion pour rappeler aux chefs d’Etat africain de l’Union Africaine les années de braise de son mouvement de 86 à 91 durant lesquelles les noirs ont été victimes des pires atrocités du régime de Ould Taya, arrestations et emprisonnement des dirigeants Flamistes, déportation de près de 120000 noirs au Sénégal et au Mali, exécutions extrajudiciaires de 28 soldats noirs et enfin génocide biométrique en 2011sous le régime de Ould Aziz.Samba Thiam invite surtout l’Union africaine à faire par elle-même l’expertise du régime mauritanien d’apparence normale une démocratie mais au fond un racisme d’Etat dans tous ses états.Le combattant de la liberté demande aux participants au sommet de relever la tête et surtout de condamner un régime qui continue de vivre dans l’ignominie, l’esclavage, l’exclusion et la discrimination des composantes noires du pays.

Bakala KANE

(Reçu à Kassataya le 29 juin 2018)

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