Julen Lopetegui a été démis de ses fonctions de sélectionneur de l’équipe d’Espagne, mercredi 13 juin, veille d’ouverture de la Coupe du monde. La presse espagnole est sous le choc.
La fédération espagnole a annoncé, le 13 juin, le licenciement de son sélectionneur Julen Lopetegui. “L’Espagne sans entraîneur”, titre El Mundo sous l’effet de la surprise et de l’appréhension, deux jours avant le premier match de la Roja en Coupe du monde contre le Portugal. Le journal espagnol parle d’une “bombe” lâchée par la Fédération suite à l’annonce du transfert de l’entraîneur au Real Madrid après la compétition.
D’après le quotidien de Madrid, c’est le président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales, qui a tranché ce mercredi matin :
Il n’a pas pardonné au technicien l’annonce de son transfert au Real Madrid à trois jours de l’ouverture du tournoi et a pris la décision la plus drastique de l’histoire de la sélection nationale.”
Le coup est rude pour les médias ibériques car, comme le souligne El País, “jusqu’à ce mardi l’Espagne était, avec l’Allemagne et le Brésil, le principal favori de la Coupe du monde”. ABC parle d’un “volcan que personne n’avait vu venir”.
“Déloyauté”
Pour El País, la Fédération a estimé que Lopetegui ne pouvait plus poursuivre sa tâche après avoir montré “tant de déloyauté” envers la sélection. D’après le quotidien espagnol, la majorité des joueurs – à l’exception du défenseur Sergio Ramos – ont approuvé l’idée de licencier le sélectionneur “pour préserver la bonne forme de l’équipe”.
Si la Fédération n’a pas indiqué qui allait diriger l’équipe pendant le Mondial, ABC estime que Fernando Hierro, qui fait déjà partie du staff espagnol, est la principale option. Mais pour le journal conservateur, quoi qu’il arrive de l’autre côté des Pyrénées, “le Mondial 2018 en Russie restera à jamais gravé dans les mémoires”.
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