Tariq Ramadan a reconnu avoir des « relations extra-conjugales » lors de son audition devant les juges d’instruction, révèle France Inter, jeudi.
Lors de sa première audition par les juges d’instruction, mardi 5 juin, Tariq Ramadan, mis en examen pour viols sur deux femmes, a déclaré que « ce sont des femmes qui viennent [le] chercher », révèle France Inter, jeudi 7 juin. Le théologien suisse, qui se souvient avoir été cité comme « l’un des hommes les plus sexy au monde », a affirmé : « C’est moi qui suis harcelé. »
« Oui, il m’est arrivé d’avoir des relations extra-conjugales », a reconnu Tariq Ramadan, qui admet des relations sexuelles avec cinq femmes, dont Marie, également connue sous le nom de Mounia, troisième à avoir porté plainte, au mois de mars et dans le cas de laquelle, il n’a pas été mis en examen. « Je ne suis pas un violeur », s’est défendu Tariq Ramadan devant les juges, parlant de « rapports fougueux, de domination », mais dans un « cadre de consentement et de complicité ».
Nie toute relation physique avec deux plaignantes
En revanche, Tariq Ramadan a continué à nier toute relation physique avec les deux premières plaignantes, sans toutefois réussir à expliquer comment l’une d’elles a connaissance de sa cicatrice à l’aine. Le théologien a estimé que certaines femmes veulent le faire tomber, sous l’influence de ses ennemis, citant notamment Caroline Fourest et Alain Soral.
La lecture de ces déclarations révèle également que le théologien a été très peu interrogé, lors de cette audition, sur la troisième plainte pour viol le concernant, pour laquelle il n’a, à ce stade, pas été mis en examen.
Source : France Info
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